Sharon DeSousa, présidente nationale de l'AFPC, a partagé ses réflexions sur cet enjeu électoral lors du Sommet sur le progrès de 2025 (page web disponible en anglais seulement)
L’AFPC s’oppose fermement à la promesse du Parti conservateur et du Bloc Québécois de définancer les initiatives d’équité, de diversité et d’inclusion (EDI) dans la fonction publique fédérale.
En campagne, le chef conservateur Pierre Poilievre a déjà promis à maintes reprises de s’attaquer à ce qu’il appelle l’« idéologie woke », tant au gouvernement fédéral que dans le financement de la recherche universitaire.
Pour sa part, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, propose l’abolition des pratiques d’embauche qui mettent de l’avant l’équité, la diversité et l’inclusion chez les fonctionnaires, arguant qu’elles favorisent l’exclusion et ne cadrent pas avec la réalité du Québec et des régions.
« Au Canada, la diversité de notre fonction publique est une grande force. C’est ce qui permet à chaque personne de s’élever », estime Sharon DeSousa, présidente nationale de l’AFPC. « Les discours et pratiques discriminatoires sont fondamentalement mauvais. Ils sèment la division à un moment où on doit plutôt faire front commun. »
Les initiatives d’EDI sont primordiales pour assurer une fonction publique représentative de la population qu’elle dessert. C’est ce qui permet d’adapter les programmes et les services vitaux aux besoins individuels.
L’AFPC appelle tous les partis fédéraux à renforcer les services publics et à appuyer les personnes qui les fournissent.
« On constate déjà l’étendue des dommages causés par les attaques de Trump à l’EDI, aux droits des travailleuses et travailleurs et à la fonction publique aux États-Unis, poursuit Mme DeSousa. Les partis qui prônent ce genre de politiques détruiront notre filet de sécurité sociale et mettront les familles et les personnes marginalisées à risque. »