En 2014, le Centre for Research and Education on Violence Against Women and Children (CREVAWC) et le Congrès du travail du Canada (CTC) ont publié les résultats d’une étude approfondie sur la violence conjugale au travail. Plus d’un tiers des 8 429 participants à l’étude ont dit avoir été victimes de violence conjugale à un moment de leur vie.
Les taux de victimisation sont plus élevés chez les femmes, les personnes racialisées, autochtones et LGBTQ2+ et les personnes ayant un handicap. Les hommes aussi sont victimes de ce phénomène, mais ils sont moins nombreux.
La violence conjugale peut avoir d’importantes conséquences au travail. Selon l’étude, 82 % des victimes de violence conjugale ont déclaré que cette situation avait nui à leur rendement professionnel, le plus souvent en raison de distractions, de fatigue, de retards, d’interruptions au travail causées par leur agresseur et d’un manque de concentration et d’assiduité au travail.
Pour des précisions sur l’étude, consultez le rapport PEUT-ON ÊTRE EN SÉCURITÉ QUAND ON NE L’EST PAS À LA MAISON? Premières conclusions d’une enquête pancanadienne sur la violence conjugale et le milieu de travail.
Toutes les personnes salariées ont le droit de se sentir en sécurité. Il est de notre devoir de mettre fin à la violence conjugale et de protéger les victimes.
Pour plus de renseignements sur la violence conjugale, consultez la page du Centre de ressources sur la violence conjugale au travail du CTC.
L’AFPC a négocié et continue de négocier des dispositions en matière de congés dans les conventions collectives pour aider les personnes salariées qui sont victimes de violence conjugale. Vérifiez si votre convention collective en contient.