Journée mondiale du sida : l’AFPC fait équipe avec MAX Ottawa au nom de la prévention 

Pour souligner la Journée mondiale du sida, le 1er décembre, l’AFPC est fière d’annoncer son partenariat avec MAX Ottawa, un organisme communautaire dévoué à la santé des hommes queer. C’est le début d’une campagne pour un meilleur traitement du VIH, dont une couverture universelle de la prophylaxie préexposition, ou PrEP, très efficace pour prévenir la transmission du virus.

Quarante ans après la découverte des premiers cas de sida, d’énormes progrès ont été réalisés en matière de dépistage, de traitement et de prévention de la maladie. La plupart des gens qui suivent un traitement anti-VIH réussissent à maintenir une charge virale indétectable, donc intransmissible. Lorsqu’elle reçoit des soins adéquats, une personne atteinte du VIH peut vivre longtemps et en bonne santé. Or, encore aujourd’hui, trop de gens, en particulier les personnes marginalisées, racialisées et autochtones, n’ont pas accès aux soins dont ils ont besoin.

L’accès à la PrEP, justement, est lacunaire. Malgré son efficacité éprouvée, elle demeure hors de prix pour une bonne partie de la population. Sans assurance médicaments privée, elle peut coûter entre 250 $ et 1 000 par mois.

L’AFPC et MAX Ottawa feront donc front commun pour dénoncer les inégalités quant à l’accès à la PrEP et pour que ce traitement soit couvert par les régimes de soins de santé – publics comme privés – partout au pays. Ils chercheront également à savoir dans quelle mesure une sensibilisation accrue du personnel de la santé permettrait d’améliorer l’accès aux tests de dépistage du VIH et aux traitements, dont la PrEP.

L’importance d’une assurance médicaments universelle

En revendiquant la couverture universelle de la PrEP, l’AFPC continue d’appuyer le Congrès du travail du Canada et ses alliés dans leurs efforts en vue d’obtenir une assurance médicaments pour tout le monde, quel que soit le revenu, l’âge, le lieu de travail ou le lieu de résidence.

Environ un tiers de la population active au pays ne bénéficie pas d’une assurance médicaments de son employeur, et moins on gagne, moins on a de chance d’en avoir une.

Selon un sondage mené par la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada et la Fédération canadienne des syndicats d’infirmières et d’infirmiers, 93 % de la population croit qu’il est important que tout le monde ait un accès égal aux médicaments d’ordonnance. Et la majorité est d’avis que c’est au gouvernement fédéral d’agir.

Personne ne devrait être forcé de choisir entre se nourrir et se procurer des médicaments. L’assurance médicament universelle viendrait en aide aux plus vulnérables et ferait en sorte que tout le monde, sans exception, puisse recevoir les soins de santé dont il a besoin. 

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1 Décembre 2023