Le 28 avril, Jour de deuil national, nous rendons hommage aux personnes décédées ou blessées au travail et à celles qui sont atteintes d’une maladie professionnelle. Cette année, l’AFPC et les syndicats du pays demandent aux gouvernements et aux employeurs d’en faire plus pour protéger les travailleuses et les travailleurs des dangers, en particulier de ceux qu’on ne voit pas nécessairement.
Veiller à la santé et à la sécurité au travail, c’est prévenir tous les dangers, même ceux qui sont invisibles, comme les émanations toxiques ou les événements traumatiques, et qui peuvent causer de graves problèmes de santé – pas toujours apparents. Il est urgent de renforcer la réglementation et de mieux l’appliquer pour protéger les travailleuses et les travailleurs.
En 2023 au Canada, plus de 1 000 personnes ont perdu la vie dans un accident de travail, et plus de 274 000 personnes ont dû s’absenter du travail en raison d’une blessure, une hausse par rapport à l’année précédente. Les statistiques le montrent : encore trop d’incidents qui auraient pu être évités se produisent.
Or, les accidents ne sont que la pointe de l’iceberg; c’est le système en entier qui doit être revu. La sécurité est trop souvent négligée en faveur du profit. Il faut que ça change! Le coût de l’inaction est trop élevé pour les travailleuses et travailleurs.
En ce Jour de deuil national, nous nous souvenons des personnes qui ont perdu la vie et nous promettons de continuer à nous battre pour la sécurité au travail. Nous demandons aux employeurs, à la classe politique et à la population de faire de la sécurité au travail une priorité. Aucun emploi ne vaut une vie.