Josée-Anne Spirito a été élue vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Nord au 9e congrès triennal qui s’est tenu en mai 2023.
Josée-Anne est une infirmière qui réside à Yellowknife et qui se passionne pour la défense des droits. Née et élevée à Montréal, elle considère les Territoires du Nord-Ouest comme son chez elle. Son profond désir d’aider les gens l’a naturellement dirigée vers les soins infirmiers et le mouvement syndical. Convaincue que l’action syndicale peut grandement améliorer la vie des gens, elle s’investit pleinement dans cette lutte.
Josée-Anne est une fière membre de l’AFPC et de la section locale 33 du Syndicat des travailleurs du Nord depuis 2013, où elle a occupé le poste de 2e vice-présidente. Son engagement s’est reflété dans sa participation à de nombreuses tables de négociation avec le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, où elle s’est employée à défendre les droits de la personne. Son objectif : veiller à ce que tout le monde soit inclus et représenté de manière équitable dans les conventions collectives.
Fervente opposante à la privatisation des soins de santé, qui nuit fortement aux communautés du Nord, Josée-Anne lutte activement pour l’égalité des chances et l’accès universel aux soins.
Grâce à ses efforts aux différentes tables de négociation, Josée-Anne a contribué à améliorer les conditions de travail des membres de l’AFPC-Nord sur plusieurs fronts, notamment en ce qui concerne la sécurité d’emploi et la précarité. Elle comprend bien les défis des travailleurs et travailleuses de la région et lutte pour décoloniser les conventions collectives et trouver des solutions adaptées à leur réalité. Elle met d’ailleurs un point d’honneur à défendre les intérêts des travailleurs et travailleuses du Nord et à revendiquer des conditions de travail justes et équitables pour tout le monde.
Josée-Anne Spirito de dire: « Les travailleuses et travailleurs du Nord ont une perspective unique et sont confrontés à des défis particuliers en ce qui concerne leurs droits, la réconciliation et la souveraineté alimentaire. Je suis ravie d'apporter cette perspective nordique sur la scène nationale parce qu’on ne peut aborder ces questions à l’échelle du pays sans tenir compte de la perspective du Nord. C'est pourquoi on a besoin d'un mouvement syndical fort au nord du 60e parallèle et je suis bien déterminée à développer notre force ouvrière collective. »