Le gouvernement répète qu’il se soucie des travailleuses et travailleurs et qu’il veut renforcer la fonction publique. Mais depuis presque deux ans, il se traîne les pieds à la table de négociation pour les 35 000 membres de l’AFPC-SEI et refuse de nous offrir des conditions de travail décentes et les salaires justes et équitables que nous méritons.
Son inaction nous a forcés à nous doter d’un solide mandat de grève et à débrayer dans l’espoir de voir un peu de mouvement à la table de négociation.
Maintenant, deux semaines après le début de la grève d’un bout à l’autre du pays, l’Agence du revenu du Canada continue ses petites manœuvres et a déposé des offres nettement inférieures à celle que l’AFPC a conclue avec le Conseil du Trésor le 1er mai.
Elle s’entête aussi à nous imposer des concessions tout à fait inacceptables.
Quelle gifle pour les membres de l’AFPC-SEI qui ont été là pour la population et le gouvernement pendant la pandémie, non seulement pour résoudre les problèmes fiscaux, mais aussi pour fournir une aide financière d’urgence à des millions de Canadiennes et Canadiens en un temps record.
Nos membres des centres d’appels ont également prêté main-forte pour résoudre la crise des passeports et la crise des réfugiés afghans au moment où le gouvernement avait le plus besoin de nous.
On est toujours là pour le gouvernement et on s’attend à un peu plus de respect de sa part.
En toute solidarité,
Chris Aylward, président national de l’AFPC
Marc Brière, président national du Syndicat des employé-e-s de l’Impôt
Adam Jackson, 2e vice-président national du Syndicat des employé-e-s de l’Impôt