Le Fonds de justice sociale et ses partenaires au secours des victimes de feux de forêt

Le Fonds de justice sociale (FJS) de l’AFPC apporte une aide essentielle aux communautés ravagées par les feux de forêt, en les aidant à se relever grâce à des partenariats locaux. Lorsqu’un feu se déclare, des familles sont déplacées, des emplois sont perdus et le quotidien est bouleversé du jour au lendemain. 

En 2025, le FJS a versé plus de 100 000 $ afin de fournir des ressources aux personnes les plus touchées. En collaboration avec des partenaires locaux, le Fonds a lutté contre l’insécurité alimentaire, couvert les frais d’évacuation et d’hébergement et fourni des soins tenant compte des traumatismes à des familles déplacées et dépossédées. 

Lutte contre les inégalités dans les communautés autochtones 

Les Premières Nations et les peuples métis et inuits ne représentent que 5 % de la population canadienne, mais ils subissent 42 % des évacuations causées par les feux de forêt. Les ressources limitées, la disparition des pratiques traditionnelles de lutte contre les feux et les décisions prises à l’extérieur des communautés depuis des générations entravent souvent les efforts d’intervention. Les évacuations se font généralement sans consultation, ce qui aggrave le traumatisme historique et complique le rétablissement. 

Grâce à des partenariats, le FJS lutte contre les inégalités en matière d’intervention. Les centres d’amitié deviennent alors des bouées de sauvetage, offrant un abri respectueux de la culture, des repas chauds, des paniers de nourriture et des ressources en santé mentale fondées sur les traditions autochtones. En Alberta, en Saskatchewan et au Manitoba, les fonds de solidarité ont donné les moyens à ces organismes d’accueillir les personnes évacuées, de leur offrir du réconfort et de rétablir un sentiment d’appartenance en temps de crise. 

Des partenariats locaux qui laissent une marque durable 

En Saskatchewan, plus de 34 localités ont été évacuées en 2025 – un record historique. Les bénévoles des centres d’amitié ont mis sur pied des services de garde d’urgence, des transports et des ressources en santé mentale respectueuses de la culture, transformant les espaces communautaires en refuges d’urgence. Les familles ont trouvé non seulement un endroit où dormir, mais aussi du courage et des pairs avec qui échanger et nouer des liens. 

Plus au nord, le FJS a fait une contribution équivalente à celle du Syndicat des travailleurs du Nord pour appuyer le fonds d’urgence de Centraide T.N.-O. Cette initiative a donné aux leaders des communautés comme Wha Ti, Jean Marie River et Fort Providence les moyens de gérer la situation en fonction de leur situation. 

Le FJS a également épaulé la Croix-Rouge lors des secours d’urgence dans les nations cries et métisses des Prairies ainsi qu’à Terre-Neuve-et-Labrador. 

Pendant que les feux faisaient rage, le personnel des centres d’amitié, les bénévoles et les partenaires locaux sont devenus des piliers d’espoir, offrant nourriture, abri et soins bienveillants. Mais les coûts augmentent et les ressources étant limitées, les centres continuent d’avoir besoin de soutien pour fournir des biens et des services essentiels, qu’il s’agisse de trousses de soins pour les nourrissons ou de logements à long terme pour les familles déplacées. 

Notre aide va bien au-delà de la distribution de matériel. Elle réside dans la solidarité que nous bâtissons par notre présence, en partageant le fardeau et en nous unissant face aux catastrophes. La reconstruction prendra du temps, mais grâce à l’action collective et au soutien de la communauté, chaque famille peut retrouver un chez-soi et un lieu d’appartenance. 

Sujets: 

22 Octobre 2025