Le mouvement syndical canadien se bat depuis longtemps pour obtenir des salaires décents, de meilleures conditions de travail et une meilleure protection d’emploi pour les travailleuses et les travailleurs.
Et les gains remportés au fil des ans sont considérables.
La semaine de travail de cinq jours et les journées de travail de huit heures? C’est aux milliers de syndicalistes, de travailleurs et de travailleuses descendus dans les rues au printemps 1872 que nous les devons.
Si nous bénéficions aujourd’hui de congés parentaux, qui nous permettent de passer du temps avec notre famille dans les moments les plus importants, c’est parce que jamais les syndicats n’ont baissé les bras lorsqu’il était question du droit des femmes.
Aujourd’hui, nous avons le droit de refuser un travail dangereux. Nous avons notre mot à dire au sujet de la sécurité au travail. Tout ça, c’est grâce aux syndicats, qui ont été les précurseurs de la réforme en matière de santé et de sécurité au travail.
Établissement du salaire minimum. Rémunération des heures supplémentaires. Indemnité de congé annuel. Mesures de protection contre la discrimination et le harcèlement. Voilà comment le mouvement syndical canadien a contribué à faire de notre pays un endroit où il fait bon vivre et travailler.
De nouveaux défis à relever
Mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Tandis que de nouveaux défis font surface, d’autres perdurent, même après des décennies de lutte.
Lorsque la pandémie est venue chambouler notre quotidien, notre façon de travailler, nous nous sommes adaptés. Nous avons pris les mesures nécessaires pour pouvoir travailler en toute sécurité, au bureau comme à la maison.
En cette période où l’inflation atteint des sommets inégalés, où tout coûte plus cher et où les sociétés richissimes continuent de s’en mettre plein les poches et affichent des profits records, à la table de négociation, les syndicats ne ménagent aucun effort pour obtenir des salaires décents pour leurs membres.
Les syndicats s’efforcent d’éliminer les obstacles systémiques auxquels les personnes noires, autochtones, asiatiques et autres personnes racialisées se butent encore aujourd’hui, qu’il s’agisse de pratiques d’embauche discriminatoires ou de possibilités de perfectionnement professionnel limitées, sans oublier leur sous-représentation dans les rangs de la direction.
En ces temps difficiles, force est de constater que, plus que jamais, nous avons besoin de salaires équitables, de bonnes conditions de travail et de milieux de travail inclusifs, non seulement pour les personnes syndiquées, mais aussi pour l’ensemble des travailleuses et travailleurs au pays.
Afin de réaliser de tels gains, nous devons nous mobiliser et travailler ensemble. L’union fait la force : l’AFPC compte plus de 230 000 membres, et des milliers d’autres y adhèrent chaque année. Ensemble, nous pouvons obtenir les changements que nous revendiquons dans nos lieux de travail.
Cette année, à l’occasion de la fête du Travail, ne faites pas que remercier votre syndicat : passez à l’action et engagez-vous!
- Remplissez ce court sondage sur l’engagement syndical.
- Participez à une activité près de chez vous.
- Témoignez votre appui à votre équipe de négo.
Pour ne rien manquer de la négociation de votre prochain contrat de travail, assurez-vous que vos coordonnées sont à jour dans le portail des membres.