Fête du Travail

En cette fête du Travail 2016, nous célébrons la force de la solidarité. L’AFPC a remporté de belles victoires cette année, grâce au militantisme soutenu de ses membres. Lors des élections fédérales, en octobre 2015, nos membres se sont mobilisés, ont dénoncé haut et fort les coupes drastiques imposées par les conservateurs et ont mis à la porte le gouvernement de Stephen Harper. Le nouveau premier ministre a promis de respecter la fonction publique — et nous veillerons à ce qu’il tienne promesse.

En juin, après une longue lutte, nous avons conclu une entente sur l’équité salariale avec les Opérations des enquêtes statistiques. Grâce à cette victoire, nos membres (anciens et actuels), dont le travail a toujours été sous-évalué et précaire, auront enfin accès aux sommes qui leur sont dues. En juillet, les membres de l’AFPC ayant été transférés des organismes distincts à l’administration publique centrale ont gagné leur grief sur la protection salariale.

Au début de l’été, le gouvernement a confirmé par écrit que certaines parties de la Loi C-4 ne s’appliqueraient pas au cycle de négociations en cours avec le Conseil du Trésor. Toute une victoire : les libéraux abrogeront les modifications apportées par les conservateurs aux dispositions sur le droit de négocier et de faire la grève, un droit protégé par la Charte.

Profitons de cette journée pour célébrer nos bons coups. Profitons-en aussi pour renouveler notre engagement à continuer la lutte, tant pour les travailleuses et travailleurs d’aujourd’hui que pour les générations futures.

De plus en plus de jeunes travailleuses et travailleurs se retrouvent avec des emplois à court terme. Et qui dit travail précaire, dit petits salaires, zéro avantage et milieux de travail peu sécuritaires. Ce n’est pas l’avenir que nous souhaitons aux prochaines générations de travailleuses et travailleurs canadiens.

Voilà pourquoi l’AFPC et d’autres syndicats luttent contre les emplois précaires et exhortent les gouvernements fédéral et provinciaux à créer les conditions qui favorisent la création d’emplois. Bonifier le RPC et le RRQ; fixer le salaire minimum à 15 $; s’opposer à la privatisation des services publics; accroître l’influence des jeunes au sein des syndicats : voilà ce que doit revendiquer le mouvement syndical pour bâtir un avenir juste et équitable pour les travailleuses et travailleurs de demain.

À nos membres qui se retrouvent dans le pétrin à cause du système Phénix : sachez que votre syndicat travaille très fort pour vous. En ce moment, un comité paritaire s’emploie à réparer le système et à veiller à ce que vous soyez dédommagés rapidement. Le gouvernement fédéral vous doit des excuses. Il doit aussi vous informer régulièrement des moyens mis en œuvre pour régler la situation.

Ensemble, nous réussirons!

En toute solidarité.

Robyn Benson

1 Septembre 2016