Le 20 septembre, le Canada doit élire un gouvernement qui améliorera la vie de tout le monde, investira dans les services publics, aidera les gens, corrigera les inégalités et veillera à ce que les plus riches paient leur juste part.
La pandémie nous a montré que tout cela est possible.
Le prochain gouvernement doit tirer les leçons de la crise sanitaire et continuer à aller de l’avant sans laisser personne derrière. Définir une nouvelle normalité ne veut pas dire que notre pays doit revenir au statu quo.
Pendant des années, les Canadiennes et aux Canadiens ont entendu le même refrain : bien payer les travailleurs, leur donner des congés de maladie payés et rendre l’assurance-emploi plus accessible, ça coûte trop cher, c’est trop difficile à comprendre ou ça ne vaut pas la peine.
Pourtant, le gouvernement et le monde des affaires se sont mobilisés et ont réalisé toutes ces choses durant la pandémie. Le personnel des épiceries a reçu des augmentations salariales, les gens ont obtenu des congés de maladie payés, et le gouvernement fédéral a aidé financièrement des millions de Canadiennes et de Canadiens, sans parler des entreprises.
Les Canadiens ont surmonté la pandémie en prenant les choses au jour le jour et en se soutenant mutuellement.
Au moment où l’économie a été mise en pause pour protéger la population canadienne contre la COVID-19, le gouvernement fédéral a vite mis en place une gamme de mesures de soutien. Les membres de l’AFPC se sont mobilisés pour offrir un large éventail de programmes et de services qui ont contribué à soutenir la population et les entreprises durant cette crise.
Ils ont réaffirmé la place qu’occupent les services publics dans la vie de la population.
Ces services publics et la lutte contre la pandémie ont coûté cher, mais c’était nécessaire. Un impôt sur la fortune pour les ultra-riches permettra de répartir équitablement les coûts.
Pour continuer à financer les services publics dont dépendent les Canadiens, les grandes entreprises et les plus riches doivent commencer à payer leur juste part.
Les 47 premiers milliardaires du Canada ont ajouté 78 milliards de dollars à leur fortune au cours de la dernière année. Ils ont profité de la pandémie, alors que beaucoup d’autres en ont souffert.
Les travailleurs occupant des emplois précaires, temporaires ou à temps partiel ont été les plus durement touchés. Il s’agit, pour la plupart, de femmes, de personnes racialisées, de personnes autochtones, de nouveaux arrivants ou de travailleurs migrants. Le prochain gouvernement aura l’occasion, dans le cadre du plan de relance du Canada, de corriger cette injustice et bien d’autres.
La pandémie nous a montré que le gouvernement peut investir dans un avenir favorable à tous.
Les travailleurs étaient au centre de la lutte contre la COVID-19 au Canada et méritent donc un plan de reprise économique qui fait passer les gens d’abord.
La population canadienne mérite un bon gouvernement qui luttera contre ceux qui prônent les compressions, l’austérité et la privatisation. Elle mérite un gouvernement qui défendra l’importance des services publics et des bons emplois.
Et pour nous aider à relever les défis qui nous attendent après la pandémie, les conservateurs d’Erin O’Toole ne sont pas le bon choix.
Parce que les derniers gouvernements conservateurs ont fait passer les besoins des grandes entreprises avant ceux des travailleurs. Parce qu’ils ont supprimé des dizaines de milliers d’emplois dans la fonction publique. Parce qu’ils se sont opposés à l’octroi de soutiens vitaux en temps de crise et ont affaibli le filet de sécurité sociale du Canada. Une relance post-pandémie conservatrice ne sera pas fondée sur les principes auxquels croient la plupart des Canadiens.
Pour assurer une relance post-pandémie équitable, soit une reprise qui ne laisse personne de côté, le prochain gouvernement doit s’engager à financer adéquatement nos services publics, à élargir le filet de sécurité sociale du Canada et à faire en sorte que les ultra-riches paient leur juste part.