En septembre, les Canadiennes et les Canadiens ont réélu un gouvernement libéral minoritaire pour qu’il dirige le pays pendant la relance postpandémie.

Je tiens à vous remercier — vous, nos membres — d’avoir appuyé nos activités électorales, d’avoir parlé à votre entourage des enjeux les plus importants et d’avoir pris le temps de voter.

Des milliers d’entre vous s’étaient engagés à voter pour des candidates et candidats qui accordaient la priorité aux travailleuses et travailleurs. 

Sachez que cet engagement me tient à cœur et que la fin des élections ne marque pas la fin de notre travail. 

Car en tant que syndicat, nous devons veiller à ce que le gouvernement Trudeau respecte ses promesses électorales et œuvre pour votre bien et celui de vos familles. 

À la table de négociation, nous ferons tout en notre pouvoir pour améliorer vos conventions collectives et vos vies professionnelles. Les enjeux sont légion : salaires équitables, télétravail, conciliation travail-vie personnelle, classification, équité salariale, sous-traitance, racisme systémique et harcèlement. 

Nous nous mobiliserons et montrerons au gouvernement la force collective de notre syndicat. 

Ensemble, nous négocierons âprement pour obtenir des ententes qui reconnaissent la valeur de votre travail et les changements que la pandémie entraîne dans nos milieux de travail.

Nous continuerons à défendre les points que vous avez estimés les plus importants pendant les élections : relance équitable, amélioration du réseau de la santé, services de garde universels, services publics et urgence climatique. Nous savons que pour accomplir ce travail, nous devons d’abord faire avancer la réconciliation avec les peuples autochtones, éradiquer le racisme au travail et revendiquer l’équité entre les genres partout au Canada.

Il y a tant à faire, et ce ne sera pas facile.

Pendant la pandémie, nous, et des millions d’autres concitoyennes et concitoyens, avons vu l’importance de services publics forts et efficaces, capables de réagir rapidement en situation de crise. 

Nous continuerons de nous opposer à toute tentative de privatisation ou de réduction des services publics — deux éléments clés de la relance. 

Le peuple a donné au premier ministre Trudeau une autre chance de bâtir un meilleur avenir. Fort de plus de 215 000 membres, notre syndicat surveillera de près son gouvernement, tant à la table de négociation qu’au travail et dans nos collectivités. 

En toute solidarité,

Chris Aylward, président national