Des membres de partout au pays se sont réunis à Ottawa les 26 et 27 novembre à l’occasion de la toute première table ronde organisée pour discuter des principaux enjeux qui touchent les personnes de métier à la fonction publique fédérale.
Ces métiers sont importants pour maintenir en état de marche les bâtiments, les bases militaires, les frontières, les musées, les aéroports, les laboratoires et les infrastructures du pays. Ils rendent nos communautés plus sûres, préservent notre patrimoine et assurent la continuité des services offerts à la population chaque jour.
Dans le cadre de la table ronde, les personnes participantes ont soulevé un certain nombre de préoccupations, notamment en ce qui concerne la sous-traitance, les classifications désuètes, les obstacles à la formation d’apprenti, la santé et la sécurité. Ils ont également parlé de la réconciliation dans leur secteur et de l’importance de créer des milieux de travail plus sûrs et respectueux pour prévenir notamment la violence fondée sur le genre.
« C’est encourageant de voir les membres se réunir et apprendre les uns des autres », déclare Charles, président de la section locale 50600 de Winnipeg. « Cette tribune renforce vraiment nos efforts collectifs. »
« Les personnes de métier jouent un rôle important dans les services publics », explique Jamey Mills, vice-président exécutif de la Colombie-Britannique. « Nous avons organisé cette rencontre pour que tout le monde puisse parler de son vécu et pour qu’on en tienne compte. »
Pendant deux jours, les membres ont abordé : la collecte d’information sur les métiers, la réconciliation au sein des métiers, la lutte contre la privatisation, la prévention de la violence fondée sur le genre, les formations d’apprenti, la santé et la sécurité. Ils ont parlé de la façon dont la privatisation nuit à la qualité et à la sécurité des services publics et de l’importance de garder les métiers dans le secteur public et de disposer des effectifs nécessaires. Ils ont également discuté de la nécessité d’améliorer l’accès à la formation d’apprenti, de faciliter l’accès à la formation pour le nouveau personnel, d’obtenir l’appui des membres et de bâtir des carrières à long terme à la fonction publique fédérale.
« C’était une belle occasion de venir représenter notre région », affirme Nicky Nauyuk, plombier de l’Office d’habitation d’Iqaluit et membre de l’équipe de négociation du Syndicat des employé-e-s du Nunavut. « On est reconnaissants de participer à cette première table ronde et d’être entendus. »
« C’était une très belle expérience. C’est agréable de faire partie d’un groupe aussi solidaire », ajoute Bill Kroeger, président de la section locale 80407 de l’UEDN (Nouvelle-Écosse) et membre de l’équipe de négociation du groupe SV.
Une chose est certaine : les personnes de métier veulent des occasions de se réunir et de parler de leur vécu pour façonner leurs milieux de travail et leur syndicat.
L’AFPC continuera de se battre pour des salaires équitables, de meilleures protections en matière de santé et sécurité, un meilleur accès à la formation d’apprenti, des avancées concrètes liées à la réconciliation et une protection contre la privatisation.

