Les travailleuses et travailleurs des groupes d’équité sont constamment laissés pour compte, comme en témoigne l’expérience de nombreux membres, dont ceux qui ont participé aux recours collectifs des Noirs et des Autochtones. La négociation collective est l’un de nos meilleurs outils pour créer des environnements de travail équitables. C’est pourquoi nos revendications doivent être explicitement axées sur l’équité, surtout dans le contexte de la discrimination systémique fondée sur la race, le sexe, le handicap, l’orientation sexuelle et d’autres identités.
Voici nos objectifs à cet égard dans la présente ronde de négociations :
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Adopter un langage neutre et inclusif.
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Renforcer les protections contre la violence, le harcèlement et la discrimination dans nos milieux de travail.
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Exiger une formation obligatoire sur l’antiracisme, l’anti-oppression et l’histoire autochtone pour tous les fonctionnaires.
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Obtenir des primes de bilinguisme pour les langues autochtones.
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Ajouter un congé payé pour les pratiques autochtones.
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Participer à la table du Centre pour la diversité et l’inclusion afin d’améliorer la représentation des groupes d’équité dans la fonction publique fédérale.
Dans le cadre de son plan d’action contre le racisme, l’AFPC demande à ses membres de lui faire part de leurs expériences et des moyens dont elle peut mieux représenter la diversité de son effectif. Notre Groupe de travail sur l’équité entre les genres examine, selon une approche intersectionnelle, les obstacles à la participation des femmes à la vie syndicale, y compris à la négociation, et les moyens d’améliorer l’équité entre les genres au sein du syndicat.