COVID-19 : Jour et nuit, le personnel d’Affaires mondiales vient en aide aux Canadiens bloqués à l’étranger

Au ministère des Affaires mondiales, nos membres travaillent sans relâche pour rapatrier les Canadiennes et les Canadiens bloqués à l’extérieur du pays à cause de la COVID-19.

Imaginez une grande salle avec d’immenses cartes du monde, des écrans de télévision diffusant des nouvelles en continu, des téléphones qui sonnent sans arrêt et le cliquetis des claviers d’ordinateurs. Vous êtes au Centre de surveillance et d’intervention d’urgence à Ottawa, l’épicentre des efforts déployés par nos membres.

« Il y a des gens qui travaillent ici 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 depuis quelques mois pour répondre à la crise de la COVID-19, explique Brent Robson, directeur, Intervention d’urgence, au Ministère. Tout le monde se retrousse les manches et fait son boulot. »

Brent Robson, directeur, Intervention d’urgence, Affaires mondiales

Le nombre d’employés affectés au rapatriement des Canadiens a augmenté de façon exponentielle depuis le début de la pandémie. À l’heure actuelle, il y en a plus de 250, dont certains, provenant d’autres départements d’Affaires mondiales, viennent prêter main-forte après leurs heures de travail.

« Tous les autres membres de mon équipe sont des bénévoles. Et pour plusieurs, c’est la première fois qu’ils participent à ce genre d’opération », relate Katryna Johnston, agente de planification d’urgence pour les Amériques et membre de l’AFPC. Son équipe est chargée d’organiser les vols commerciaux et d’urgence qui permettront de rapatrier les Canadiens.

« Ils font un travail extraordinaire! Grâce à eux, nous avons enregistré plusieurs succès », ajoute-t-elle. Quelques minutes plus tard, des hourras ont fusé dans le Centre : un avion rempli de Canadiens venait de quitter le Pérou.

Katryna Johnston, agente de planification d’urgence pour les Amériques

Le Centre héberge temporairement cinq centres d’appels pour les Canadiens, dont quelques-uns ont dû être installés dans le hall du Ministère. Tous les bureaux sont placés à 1 ou 2 mètres de distance, conformément aux règles de distanciation physique.

Diego Matteo, membre de l’AFPC et agent principal des opérations au ministère des Affaires mondiales, s’occupe de former les nouveaux bénévoles des centres d’appels aux quatre coins d’Ottawa. Il y a même des gens en région éloignée qui donnent un coup de pouce.

« À midi ou à minuit, il y a autant de gens qui travaillent, dit-il. Les membres de l’AFPC sont le visage du Ministère; ils traitent avec les gens qui vivent une crise, qui sont démunis, qui ont des problèmes médicaux, qui sont coincés quelque part et n’ont plus d’argent. »

Partout dans le monde, les frontières se referment afin de ralentir la propagation du virus. Il devient de plus en plus difficile, par conséquent, d’organiser les déplacements des personnes bloquées à l’étranger. Mais qu’il s’agisse de réserver des vols d’urgence ou de traiter des prêts gouvernementaux pour les voyageurs qui doivent rester sur place, le personnel d’Affaires mondiales Canada continuera d’aider les gens qui en ont besoin durant la pandémie.

« En fait, nous sommes là pour aider la population », résume Mme Johnston.

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1 Avril 2020