Les membres de l’AFPC ont uni leur voix à celle des députés néodémocrates pour exhorter le gouvernement fédéral à assurer le succès de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Cette activité fait partie des efforts déployés par l’AFPC pour défendre les droits de la personne sur la colline du Parlement.
« Nous avons assez attendu, a fait savoir Magali Picard, vice-présidente exécutive nationale de l’AFPC. L’enquête doit mener à la guérison et à la justice pour toutes les personnes touchées par cette tragédie encore bien présente, et c’est au gouvernement d’y voir. Les femmes et les filles autochtones, de même que leurs familles, ont droit à des réponses. Elles méritent la paix et méritent que le gouvernement fasse toute la lumière sur cette affaire. »
À la veille de la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, l’AFPC relance le gouvernement pour qu’il prenne des mesures concrètes afin d’obtenir justice pour les centaines de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées, de même que pour toutes les victimes de violence fondée sur le sexe au Canada.
Assez parler. Passons à l’action.
L’AFPC et le Cercle national des peuples autochtones exhortent le gouvernement à prendre les mesures suivantes :
- Communiquer de manière judicieuse, transparente et responsable tout au long de l’enquête.
- Avant tout, écouter les familles des femmes et des filles disparues ou assassinées, qu’elles soient des Premières Nations, inuites ou métisses. Leurs besoins doivent passer en premier, et le gouvernement doit offrir des services de counselling et de soutien culturellement pertinents aux témoins.
- Formuler un plan d’action national pour mettre fin à la violence faite aux femmes autochtones.
- Mettre en œuvre toutes les recommandations qui découleront de l’enquête.
Campagne de la robe rouge
Cet été, l’AFPC a lancé la Campagne de la robe rouge dans le but d’enjoindre au gouvernement de redynamiser l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et de rallier l’opinion publique à la cause.
Le Cercle national des peuples autochtones de l’AFPC et le groupe de travail des membres autochtones du Comité national des droits de la personne ont collaboré avec l’artiste métisse Jaime Black pour créer une épinglette en guise de solidarité avec toutes les femmes autochtones victimes et survivantes de violence.
L’AFPC a distribué 26 000 épinglettes partout au Canada. Des milliers de membres du syndicat et d’alliés ont signé des cartes postales ainsi qu’une pétition en ligne afin de réclamer justice pour les femmes et les filles autochtones et leurs familles.