Si l’AFPC devait préparer le budget du pays, celui-ci ressemblerait beaucoup au budget fédéral alternatif (BFA) 2023 du Centre canadien de politiques alternatives. Cette vision progressiste des finances nationales est produite chaque année en collaboration avec d’autres syndicats et divers partenaires. On y propose des solutions audacieuses et réalistes, financées par le gouvernement et mises en œuvre par les fonctionnaires, en vue d’assurer un avenir équitable et de réduire notre empreinte écologique sur la planète.

Face aux appels croissants à l’austérité et à l’idéologie d’extrême droite qui prend de l’ampleur, le budget alternatif se veut un moyen de suggérer des façons dont les mouvements progressistes, syndicats inclus, peuvent aider à faire passer les gens avant les profits et veiller à ce que toutes les décisions soient fondées sur les droits de la personne en vue d’assurer l’égalité raciale, l’égalité des genres, la réconciliation avec les peuples autochtones et la justice sociale.

Basé sur le principe que les fonctionnaires sont les plus qualifiés pour mettre en œuvre les programmes visant à garantir un avenir meilleur pour tous, le BFA propose :

• des améliorations majeures à l’assurance-emploi, notamment en ce qui concerne l’accès, les prestations et le financement;

• des progrès probants dans la mise en place de services de garde publics, universels et abordables;

• une loi fédérale qui garantit un financement stable du système public d’éducation postsecondaire et en assure l’accès universel, ce qui profiterait à des milliers de membres de l’AFPC;

• des mesures de soutien du revenu pour tous, dont des améliorations pressantes pour les personnes ayant un handicap;

• un engagement à mettre en œuvre instamment des stratégies visant à protéger l’environnement et à atténuer les changements climatiques, ainsi qu’à assurer une transition équitable pour les travailleuses et travailleurs partout au pays;
• des mesures garantissant que les fonctionnaires chargés d’exécuter ces programmes sont rémunérés à la hauteur de leur travail et de l’inflation, galopante, tout en mettant fin à la pratique sournoise de confier leur travail au plus bas soumissionnaire, car on sait très bien que la sous-traitance amoindrit la qualité des services fournis à la population et coûte immanquablement plus cher.

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