Assurer la prospérité du Canada, un service public à la fois

La qualité des services publics repose sur les personnes qui les fournissent. Voici des membres de l’AFPC qui élèvent la barre.  

Mackenzie Hulzebosch : au service de la sûreté publique  

En tant qu’agente de libération conditionnelle au centre-ville de Toronto, Mackenzie Hulzebosch a du pain sur la planche. Son travail : rencontrer les personnes délinquantes chez elles, au travail ou à son bureau pour les aider à réintégrer la société en toute sécurité.  

« On est aux premières lignes. C’est nous qui veillons à la sécurité du public. Ça nous prend une fonction publique solide pour continuer de servir le Canada le plus efficacement possible. »  

Mackenzie travaille fréquemment avec des délinquants à risque élevé et doit gérer une charge de travail lourde et complexe. Ce qui l’inquiète le plus? Le manque de personnel et de formation.  

Mais elle éprouve une grande satisfaction quand elle aide une personne à passer au chapitre suivant de sa vie, après la fin de sa liberté conditionnelle.  

« Quand cette personne repart avec un emploi, un logis, de meilleurs liens familiaux et un rôle positif à jouer dans la société, j’en suis fière parce que je sais tout ce qu’il a fallu pour en arriver là », conclut-elle.  

Aider les gens à se prévaloir de l’assurance-emploi  

Pour Charito Humphreys, soutenir les personnes au chômage est absolument essentiel. Et c’est précisément ce qu’elle fait au centre d’appels de l’assurance-emploi où elle travaille.  

« La majorité des gens vont avoir besoin de l’assurance-emploi à un moment ou à un autre de leur vie, explique Charito. Il y a des services pour pratiquement toutes les situations. »  

Dans son centre d’appels de Regina, en Saskatchewan, on s’occupe entre autres des prestations de maladie, de maternité et de soutien pour proches aidants. Charito n’interagit pas directement avec les prestataires, mais elle forme les agentes et agents à titre de conseillère en expertise opérationnelle.  

« Ce qui me fait le plus plaisir, c’est d’entendre : “merci pour tout ce que tu as fait pour moi. Grâce à toi, je fais un meilleur travail. J’offre un meilleur service.” Pour moi, c’est un signe que j’ai réussi à aider mes collègues à se dépasser pour servir la population. » 

Une solide alliée du personnel enseignant autochtone  

Caila Pischke adore son travail. L’école où elle enseigne compte 110 élèves, qui viennent des Premières Nations Denesuline.  

« On est une des seules écoles de l’Ouest situées sur une réserve, explique-t-elle. Je travaille dans la Première Nation de Cold Lake, en Alberta. »  

Caila n’est pas membre d’une Première Nation, mais à son école, l’enseignement se fait généralement dans la langue denesuline. Jusqu’à récemment, personne ne recevait de prime pour travailler dans une langue autochtone. À titre de présidente de sa section locale, Caila s’est battue pour que ça change.  

« On a réussi à obtenir une prime de langue autochtone pour le personnel enseignant de l’école. C’était vraiment important pour nous de faire reconnaître les langues autochtones et de nous assurer qu’on leur accorde la même importance qu’au français et à l’anglais. » 

Peter Butler, gardien des eaux  

Peter Butler habite le centre de Terre-Neuve, une région où serpentent des kilomètres de rivières. Cet agent des pêches est fier de protéger les voies navigables canadiennes. En plus de patrouiller et de surveiller les zones de pêche, il enseigne aux gens à conserver les ressources aquatiques du pays.  

« Mon travail, c’est de protéger l’eau douce et les écosystèmes marins du Canada. Notre eau est vitale à l’économie locale; c’est une source de revenus pour beaucoup. En plus, elle favorise le bien-être des gens de la communauté et d’ailleurs. »  

Ces activités sont un important moteur de l’économie de Terre-Neuve-et-Labrador : en 2022, le secteur maritime représentait près du tiers du PIB de la province. Peter aide aussi d’autres organismes fédéraux à mener des opérations de sauvetage et à répondre aux urgences, comme des feux de forêt et des inondations.  

Peter veut que le travail important qu’il accomplit dans la fonction publique soit protégé.  

« On est là pour servir la population, affirme-t-il. C’est à nous de protéger l’eau, non seulement pour le bien de l’environnement, mais aussi pour celui de nos enfants et des prochaines générations. »  

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16 Décembre 2025