Télétravail : le gouvernement précise ce qu’il entend par « services critiques » 

La semaine dernière, l’AFPC a demandé au gouvernement des précisions au sujet de l’expression « services critiques » et du lien avec les exceptions au télétravail.  

En réponse, le gouvernement a publié aujourd’hui de nouvelles directives à l’intention des chefs de service, notamment : 

Les gestionnaires ne doivent envisager le travail sur place que si celui-ci répond à la définition de services critiques et qu’il n’est pas possible de travailler à distance pour soutenir ces services. 

Un service critique est un service qui, s’il était perturbé, porterait un préjudice élevé ou très élevé à la santé, à la sécurité ou au bien-être économique des Canadiens, ou encore au fonctionnement efficace du gouvernement du Canada. Tous les ministères sont tenus d’identifier leurs services critiques respectifs et les ressources de soutien connexes. Pour plus d’information, veuillez consulter la Politique sur la sécurité du gouvernement

Compte tenu de la nature de la crise, votre liste actuelle de services critiques n’est peut-être pas à jour. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à la réviser en conséquence et à identifier des remplaçants pour les emplois les plus demandés, à tenir compte d’éventuelles absences ou à éviter l’épuisement professionnel si la situation perdure. 

On parle de service essentiel lorsqu’il s’agit de déterminer les postes qui doivent continuer à fournir des services lors d’une grève. Les ententes sur les services essentiels sont conclues avec les agents négociateurs. Il n’existe actuellement aucune entente sur les services essentiels pour la grande majorité des organismes de la fonction publique. 

Pour en savoir plus, consultez notre page de ressources sur la COVID-19

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21 Mars 2020