Personnel des Fonds non publics : nous méritons plus de respect et de reconnaissance

Je m’appelle Karine Lebel, et je travaille comme adjointe administrative du Programme de Soutien du personnel (PSP) à Bagotville, au Québec. Je suis une employée des Fonds non publics (FNP). Le centre récréatif où je travaille soutient la santé physique et mentale des militaires et de leur famille en offrant des programmes de sport et de conditionnement physique, ainsi que d’autres loisirs.  

J’occupe ce poste depuis cinq ans au sein d’une petite équipe dévouée qui contribue directement à l’état de préparation opérationnelle des Forces armées canadiennes. Nous méritons plus de respect et de reconnaissance que ce que nous recevons actuellement.   

J’ai été réserviste dans les Forces armées pendant huit ans avant de devenir membre du personnel des Fonds non publics. Je crois très bien connaître le milieu sous plusieurs angles. Dans le passé, j’ai profité des services du PSP, maintenant, j’aide à les offrir. 

Ici, à Bagotville, les militaires que nous côtoyons reconnaissent l’importance de notre travail pour leur bien-être et leur santé. Mais ils ne savent pas tous que nous sommes mal payés. On nous confond souvent avec les fonctionnaires. 

Dans mon rôle, j’ai tissé des liens serrés avec mes collègues et les membres des FAC. J’ai l’impression de comprendre ce que les gens vivent et je suis fière de pouvoir les soutenir. Je fais partie d’une équipe! 

Au cours de cette ronde de négociations, l’employeur doit reconnaître que nos salaires ont désespérément besoin d’être revus. Je le sais : parler des salaires, c’est très tabou. Cependant, il faut en parler parce que j’ai des gens proches de moi qui doivent compter leurs sous pour se permettre d’acheter leur épicerie; leurs salaires ne suivent tout simplement plus le coût de la vie. Ça nous rend vulnérables. 

Comme membre du syndicat, je souhaite que mon équipe et mes collègues soient mieux traités et mieux rémunérés. Oui, je pourrais faire ce genre de travail ailleurs qu’à la base militaire, mais je n’ai pas envie de partir. Ma famille est ici et les personnes que je sers sont ici.

 

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9 Novembre 2023