Sharon Nowlan est prête en cas d’épidémie au Nunavut

Sharon Nowlan est à la fois pompière et secouriste ambulancière à Iqaluit.  

Depuis l’augmentation rapide du nombre de cas de COVID-19 au Canada, Sharon, membre de l’AFPC-Syndicat des employé-e-s du Nunavut (AFPC-SENu), a compris que ses collègues et elle allaient devoir se préparer au pire. 

Le Nunavut affiche le plus haut taux de décès liés aux maladies respiratoires au Canada. Sa population est donc particulièrement vulnérable au coronavirus.  

« Nous devons absolument être prêts puisque le virus risque de se propager rapidement s’il frappe le Nunavut, explique Sharon. Un très grand nombre de gens ici vivent à plusieurs sous un même toit, et nombre d’entre eux ont déjà des problèmes respiratoires. »  

Sharon et son équipe travaillent efficacement et diligemment afin de s’assurer d’être prêts. 

L’équipe travaille en étroite collaboration avec le personnel de l’hôpital d’Iqaluit. Ils suivent les mêmes formations, coordonnent leurs protocoles et procèdent à des essais d’ajustement de leur équipement de protection individuelle. Les postes de travail, les ambulances et le matériel d’urgence sont nettoyés et stérilisés avec le plus grand soin. 

Sharon fait preuve du même dévouement et de la même passion au moment de se préparer à une éventuelle éclosion de COVID-19 dans sa région qu’elle manifeste envers son syndicat, où elle participe activement au Comité de santé et sécurité et au Comité des femmes. 

Shannon explique que si c’est tranquille pour l’instant à Iqaluit, c’est parce que la plupart des gens restent chez eux. Or, avec l’arrivée du beau temps, il se peut bien que les appels d’urgence se multiplient, comme c’est le cas chaque printemps. 

Se sent-elle prête à affronter la situation? « Nous sommes aussi prêts que nous puissions l’être. Je suis contente qu’on ait eu du temps pour se préparer ». 

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24 Avril 2020