Les sections locales à charte directe discutent de travail précaire et renforcent leur solidarité

Des membres représentant les sections locales à charte directe (SLCD) de l’AFPC se sont réunis du 2 au 4 novembre, à Montréal, afin d’élaborer des stratégies pour renforcer la solidarité et améliorer les conditions de travail de leurs membres. Les sections locales à charte directe font partie de l’AFPC depuis plus de 20 ans et représentent au-delà de 30 000 membres.

Divers secteurs étaient représentés :  jeux de hasard, universités, municipalités, organisations autochtones et communautaires, recherche et développement, sécurité et exécution de la loi. Les membres ont discuté de stratégies novatrices en matière de négociation et de mobilisation pour obtenir de meilleurs salaires et améliorer leurs conditions de travail et avantages sociaux. Ils ont échangé des idées sur la façon dont l’AFPC pourrait mieux représenter les membres des SCLD.

Le président national de l’AFPC, Chris Aylward, a prononcé un discours dans lequel il a souligné l’importance de bien écouter, d’apprendre les uns des autres et d’être ouvert au changement pour bâtir un syndicat pour fort.

« Le travail précaire est plus répandu que jamais, a-t-il affirmé. Mais grâce à la force de nos 180 000 membres partout au Canada, nous sommes prêts à lutter pour obtenir de meilleurs emplois et créer plus d’emplois permanents pour nos membres. »

Les membres présents ont discuté des moyens de s’attaquer à la précarité d’emploi. Lors du congrès triennal de 2018, les membres de l’AFPC ont adopté une résolution qui réclame des conditions de travail justes pour les travailleuses et travailleurs à statut précaire.

En moyenne, le nombre d’employés temporaires a augmenté plus rapidement que le nombre d’employés permanents depuis 1997. D’après un sondage mené en 2015 par l’AFPC, un peu plus du tiers des répondants ont dit occuper un emploi précaire ou vulnérable.

Les travailleurs à statut précaire ont un revenu nettement inférieur à celui des personnes ayant un emploi stable et sont moins susceptibles de bénéficier d’un régime privé de retraite ou d’avantages sociaux. Ils hésitent davantage à soulever des problèmes en matière de santé et sécurité par crainte de représailles.

Nouvellement élu à l’Assemblée nationale du Québec, Alexandre Leduc a pris la parole dimanche. Ancien militant de l’AFPC à l’Université du Québec à Montréal, il a parlé des leçons qu’il a tirées en tant qu’étudiant et militant syndical pour se faire élire à l’Assemblée nationale et de la vision et du programme de Québec Solidaire.

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5 Novembre 2018