Aujourd’hui, la vice-présidente exécutive nationale (VPEN) de l’AFPC, Magali Picard, a annoncé sa démission.

« C’est avec le cœur lourd que je vous annonce aujourd’hui ma démission à titre de vice-présidente exécutive nationale. Le dernier mois a été difficile, tant sur le plan personnel que professionnel. Le moment est maintenant venu pour moi de me concentrer sur ma famille », confie Magali Picard.

Magali Picard a été élue au poste de VPEN en mai 2018, lors du congrès triennal national de l’AFPC. Elle avait auparavant occupé le poste de vice-présidente exécutive régionale (VPER) de l’AFPC-Québec de 2012 à 2018 et assumé de nombreux autres rôles d’importance au cours de ses 20 années de militantisme syndical.

« Au nom de l’ensemble des membres, je tiens à exprimer à Magali notre profonde gratitude pour les services qu’elle a rendus à l’AFPC et à l’ensemble du mouvement syndical, déclare Chris Aylward, président national de l’AFPC. Magali est une militante passionnée qui lutte depuis longtemps pour la cause des travailleurs et des travailleuses, des femmes et des peuples autochtones. La lutte pour la justice sociale est au cœur de tout son travail. Elle a eu un impact inestimable sur la vie de nos membres et elle nous manquera énormément. »

Durant son mandat de VPER de l’AFPC-Québec, Magali a siégé à la FTQ à titre de vice-présidente et de membre du conseil d’administration du Fonds de solidarité. Précédemment, elle avait été élue au poste de VPER suppléante au congrès de l’AFPC-Québec de 2008. Magali a également occupé les fonctions de vice-présidente, région du Québec du Syndicat des employé-e-s des Anciens Combattants (SEAC) de 2005 à 2012. Magali était aussi membre du Cercle national des peuples autochtones.

« Même si je démissionne pour des raisons familiales, il ne fait aucun doute que ma décision survient à un moment difficile pour notre organisation alors que nous cherchons à bâtir un syndicat plus inclusif et à répondre aux impacts de la pandémie mondiale, ajoute Magali. Avec l’expérience, j’ai compris que c’est dans les moments difficiles qu’on trouve nos forces. J’ai espoir que l’AFPC se mobilisera, en toute solidarité, afin de créer une organisation respectueuse et inclusive où tout le monde est le bienvenu et travaille ensemble et avec compassion à l’avancement d’objectifs communs. »