Assurance-emploi

Coupures à l'assurance-emploi : Quelques faits

  • Le gouvernement ne verse pas un sou dans la caisse d’assurance-emploi. Tout l’argent provient des cotisations des personnes salariées et des employeurs. Pourtant, ça n’a pas empêché les libéraux et les conservateurs, au fil des ans, de se servir à même la caisse pour autre chose, notamment pour réduire le déficit. Entre 1996 et 2008, ils se sont approprié des surplus accumulés d’environ 57 milliards de dollars.
  • Les cas de fraude ne représentent qu’environ 0,7 % de toutes les prestations d’assurance-emploi versées chaque année. À titre comparatif, notons que le recours aux paradis fiscaux prive le gouvernement fédéral de 3,2 % à 4,7 % de ses recettes fiscales.
  • Les prestataires ne reçoivent que 55 % de leur rémunération assurable, jusqu’à concurrence de 514 $ par semaine. Ce maigre revenu est la meilleure incitation à se trouver rapidement du travail.
  • Le traitement des demandes de dizaines de milliers de personnes a subi des délais à cause de la réduction du personnel de Service Canada imposée par le gouvernement Harper.
  • Il y a six fois plus de personnes sans emploi que d’emplois vacants au pays. Contrairement à ce que prétendent les conservateurs, il ne suffit pas de « jumeler les Canadiens et les Canadiennes aux emplois disponibles » pour réduire le chômage.

Assurance-emploi : les travailleurs laissés pour compte

En matière d’assurance emploi, les chômeurs sont les grands perdants. En effet, la plupart d’entre eux ne peuvent toucher de prestations au moment où ils en ont besoin. Comment en est-on arrivé là? À cause des réformes effectuées dans les années 90, des changements apportés par Harper et d’un système qui n’a pas évolué au même rythme que le marché du travail. Rien ne va plus. Il faut repenser l’assurance emploi.

Mises à jour