L’AFPC est solidaire du personnel, des étudiants et des familles de l’Université Laurentienne

Des décennies de réduction du financement fédéral et provincial des établissements postsecondaires ont entraîné une diminution considérable des programmes offerts par l’Université Laurentienne, à Sudbury. L'annonce cette semaine de la perte de centaines de bons emplois fera du tort à toutes les personnes concernées, à Sudbury et ailleurs.

Aidez-nous à sauver l’Université Laurentienne

Même si l’ampleur de ces coupes est sans précédent au pays, les modèles de financement inadéquats mettent à rude épreuve bien d’autres universités canadiennes. En tant que membre fondateur de la coalition L’éducation pour toutes et tous, l’AFPC somme le gouvernement fédéral de passer immédiatement à l’action pour sauver l’Université Laurentienne.

Fondée à Sudbury il y a 60 ans, l’université est l’un des plus gros employeurs de la ville. Des jeunes du Nord ontarien et de partout dans le monde viennent y faire des études de premier cycle, supérieures et professionnelles grâce à des programmes de grande qualité offerts en français et en anglais. L’Université Laurentienne offre également un programme d’études autochtones depuis très longtemps, le premier programme de formation de sages-femmes au Canada et un programme de relations de travail de renommée mondiale. Elle compte aussi les plus récentes écoles de médecine et d’architecture du pays, qui donnent une perspective autochtone sur les soins de santé et l’architecture. Cette institution est une source de fierté en Ontario et mérite le soutien du gouvernement en ces temps difficiles.

Les compressions élimineront 24 programmes en français, privant ainsi des centaines d’étudiants francophones de poursuivre leurs études universitaires dans leur langue et dans leur région. Il s’agit d’une injustice envers les francophones de souche du nord de l’Ontario, qui constituent plus de 27 % de la population.

Le fait de supprimer le seul programme bilingue de sages-femmes au Canada, ainsi que les programmes de soins infirmiers et de promotion de la santé offerts en français, réduit considérablement les services de soins de santé dans la langue de choix des francophones du nord de l’Ontario et d’ailleurs.

Les membres de l’AFPC à Sudbury, et partout en Ontario, sont solidaires de ces travailleuses et travailleurs. Le gouvernement fédéral doit intervenir et proposer un plan de soutien immédiat à l’Université Laurentienne.

 

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13 Avril 2021